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Photo du rédacteurJean Marc Yoboué

L’aide publique au développement

Dernière mise à jour : 9 mars 2023

La finance pour le développement inclut l’aide publique au développement qui désigne l’ensemble des financements apportés par les acteurs publics des pays les plus favorisés aux pays à revenu faible et intermédiaire dans le but d’améliorer les conditions de vie de leurs populations. Ces conditions sont relatives à :

  • L’accès à l’eau, aux soins et à une éducation de qualité,

  • La protection de la biodiversité ou,

  • L’atténuation des changements climatiques défavorables.


S’il reste globalement difficile d’évaluer l’impact de l’aide publique au développement, trois chercheurs de l’université de Copenhague ont calculé, dans une étude publiée en 2010, que l’aide internationale contribuait à un point de croissance supplémentaire dans les pays en développement.


Les impacts sont présents et les changements qui s’opèrent dans la vie des populations vulnérables sont palpables.

Cependant, l’efficacité de l’aide publique au développement est facilement critiquée comparativement aux résultats des programmes de développement aux financements colossaux déployés. Cela conduit à poser les questions suivantes dont les réponses pourraient augmenter substantiellement l'efficacité des programmes proposés :

  • S’alignent-ils aux besoins réels des populations ?

  • S’intègrent-ils à la stratégie de développement des pays ?

  • Quelle est la fiabilité des mécanismes de redevabilité utilisés ?

  • L’aide publique au développement n’alimente-t-elle pas, dans une certaine mesure, la corruption ?

Sans balayer du revers de la main les cadres de coopération actuels, Addvalorem considérant qu’il y a toujours un champ d’amélioration à explorer, construit sa réflexion autour des questions suscitées afin de proposer une approche qui fait plus de différence dans la vie des communautés.


La situation actuelle est que les propositions sont souvent élaborées sans toutefois associer les bénéficiaires au processus d’évaluation des besoins et de conceptualisation. Cette pratique est justifiée, entre autres, par une stratégie des bailleurs de fonds qui est souvent déconnectée du plan d’actions des gouvernements, et partant des besoins réels des populations.


« Tout ce que vous faites pour moi, sans moi, vous le faites contre moi », dixit Ghandi Cette pensée conduit à critiquer cette pratique qui n’a fait que fragiliser l’aide au développement dans l’efficacité de son action.


En revanche, là où les avis des bénéficiaires sont pris en compte et que les différentes intelligences et expertises sont confrontées, mutualisées et synchronisées pour aider à la recherche de solutions, là où l’éthique ne sera tout simplement plus ignorée, l’aide publique au développement, qu’elle soit bilatérale ou multilatérale, aura des résultats plus durables. Elle ne représentera probablement plus, une proportion très importante des financements multilatéraux, parce qu’en vérité, il s’agira de moins en moins de développement alternatif, mais plutôt d’alternatives au développement.

Addvalorem C.F.R.M Inc. fait de l'aide éthique et durable, un crédo de son modèle d'affaires et est prête à accompagner les bailleurs et les récipiendaires à implémenter des pratiques intégrant des principes durables pour chacune des parties.


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